Archives pour la catégorie “Escalade”

Pour suivre l’ensemble du stage, voici les liens :
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Nous voici arrivés au dernier jour de ce stage en ayant accompli l’exploit de gravir le plus haut sommet du continent avec un jour d’avance sur le programme. Du coup, nous avions décidé de faire une journée assez tranquille (enfin, nos pieds ont décidé pour nous pour être exact).

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Depuis longtemps j’avais envie d’aller au sommet de cette dent que je vois depuis ma tendre enfance et encore plus envie depuis que nous étions à son pied pendant le Tour du Beaufortain. Seul problème : un pas de 6b !
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On nous en avait parlé, alors on l’a fait. C’est aussi simple que cela.

A cause du mauvais temps, je n’avais pu faire cette voie quand on me l’avait proposé, mais ce dimanche là, c’était le dernier jour de la saison pour la faire et en plus il faisait beau. Par contre le défi était là : un pas de 6a parmi les 7 longueurs, une corde insuffisante obligeant à finir la voie et un téléphérique à ne pas rater le soir.
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Le Mont Aiguille, c’est tout un symbole. En effet, c’est l’ascension de ce rocher qui marque les débuts de l’alpinisme dans l’histoire.

En 1942, le roi Charles VIII décide de gravir le sommet du Mont Aiguille. Plusieurs légendes sont contées autour de ce mont, des déesses miraculeuses jusqu’à l’antre du Diable. Le roi décide d’envoyer ces meilleures échassiers (les soldats chargés de prendre d’assaut les murailles ennemies) afin d’éliminer le mal qui habite au sommet. Pour cela, plusieurs gens d’église faisaient partie de l’expédition, ainsi que des huissiers chargés d’authentifié l’exploit. Le mal étant éradiqué par la montée de l’expédition, la seconde ascension attenda l’année 1838. Le chemin par lequel premiers alpinistes sont montés n’existe plus maintenant, le flan de montagne s’étant effondré.

Plus de 500 ans plus tard, nous revoilà reparti à l’ascension de ce véritable monolithe. Quels obstacles allons-nous devoir franchir pour arriver au sommet ? Devrons nous combattre les ténèbres en arrivant au sommet ?
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Pour la reprise de Perrine de l’escalade, nous voilà à Annecy sur le site de la Grande Jeanne.
Le site est à proximité d’Annecy et il y a un certain nombre de voies sur plusieurs secteurs, pour tous niveaux.
Nous sommes allés sur le secteur des “Sept Nains” avec des voies sympa, assez longues (environ 15m) avec une terrasse vers le haut offrant différents dévers.

Voici quelques photos :

Position :

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Avec Loic et Nicolas, nous sommes allez sur le site de grimpe de Mijoux pour la journée.
Le site est à 1min à pied de la route, mais il ne faut pas se tromper : en venant du col de la faucille, il faut descendre à Mijoux puis prendre à droite au croisement, ensuite il faut se garer au 4e virage (celui après la maison) sur un petit parking goudronné.

Le site est une dalle légèrement incliné dans le bon sens avec des gros trous par ci par là. Le niveau est assez bas, du 4 au 5c+. Il y a une vingtaines de voies et à trois nous avons pu en faire la moitiés (dont les plus difficiles).

Voici quelques photos :


Position :

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Nous voilà reparti avec Loïc pour faire une nouvelle course. Au début nous voulions simplement faire une petite rando vers Annecy, mais en regardant un peu ce qu’il y avait, on est parti sur l’idée de faire les Dents de Lanfon en passant par les crêtes.

Nous commençons au parking de l’accrobranche de Talloires où nous avons une première très joli vue sur le lac d’Annecy depuis le départ des parapentes. Nous prenons la route forestière pour rejoindre les dents de Lanfon qui sont bien indiquées jusqu’à une piste complètement déformée par une coupe de bois. Nous continuons sur le chemin qui nous semble le plus logique. Nous avancons tranquillement et nous croisons un marquage assez récent ressemblant à un chemin d’une course pédestre, partant un peu n’importe où dans le bois. Nous décidons de continuer sur le gros chemin mais au bout d’un petit moment, nous faisons demi tour car nous trouvons que nous descendons un peu trop. Nous revenons donc à ce fameux marquage et nous nous y engageons sans savoir où nous allons atterrir. Le chemin est assez raide et le poids de tout le matériel de grimpe se fait un peu sentir.

Nous arrivons enfin à une sorte de col, nous croyons que c’est le col des Frêtes, mais en fait celui ci est un peu plus loin. Arrivé à cette sorte de col ou mini crête, nous commençons à nous demander où est le chemin. Nous croisons alors un père avec son fils de 8ans qui se baladent dans le coin et le père se demande justement si ils font faire la crête, par contre il ne connait pas le départ. Nous attendons sa femme et le reste de la famille car sa femme connais un peu mieux le chemin. Arrivée avec sa petite fille de 4 ou 5ans, elle dit clairement à son mari que c’est trop dangereux pour les petits et qu’il est hors de question de se lancer la dedans et d’ailleurs elle ne sait pas trop où est le départ…

Nous relisons un peu le topo, nous regardons les différents chemins qui s’ouvrent à nous. Soit nous allons sur la gauche et nous longeons le rocher, soit nous partons vers la droite pour rejoindre un pierrier un peu plus bas. Nous décidons de partir à gauche et heureusement, ce fut le bon choix, nous voyons quasiment tout de suite des câbles qui marquent le départ.

Nous nous équipons et nous attaquons les hostilités. Le début est assez tranquille est le chemin facile à trouver car il suffit de suivre le câble. Nous arrivons ensuite dans une brèche dans la montagne. A ce moment là, pas trop de question à se poser, il faut partir vers la droite. Au bout d’un moment, nous prenons de la hauteur, et nous voilà vraiment sur la crète avec un peu de gaz. A partir de là, le chemin est moins clair, ou plutôt il y a plein de chemins différents qui finissent tous par se rejoindre. Nous avançons en corde tendue en mettant quelques points d’assurages par ci par là car il y a vite du vide, par contre la vue est vraiment magnifique, en dominant bien le lac d’Annecy. Chose amusante, côté lac d’Annecy, il faut grand beau, et de l’autre côté les nuages noires sont bien présents et menaçant.

Ensuite, nous tombons sur le seul et unique équipement de la crête. C’est une sangle avec un maillon rapide pour faire un rappel. N’étant pas encore très au clair pour les techniques de rappel, nous préférons nous assurer comme en moulinette et en désescaladant. Nous continuons notre chemin sur la crête sans vraiment savoir à chaque fois si c’est le bon chemin. De temps en temps nous trouvons de gros point rouge marqués sur la roche, mais des fois nous les voyons après avoir pris un autre chemin. En fait ce n’est pas bien grave car la difficulté n’est pas bien différente, le tout est d’avancer en se sentant rassurer.

Après cela, nous arrivons sur un sentier, mais grâce à nos topos (CAF Chambéry et CampToCamp), nous n’avançons pas trop sur ce chemin. En fait, il y a un point rouge au début du chemin, nous prenons à gauche puis quelque mètres plus loin, il faut monter dans une chemin sur la droite (un autre point rouge nous rassure sur le bon chemin, mais ce point n’est pas visible du chemin). Nous commençons à entendre un couple qui nous suit, un peu au loin. En fait un peu après nous les voyons faire le rappel.

Nous continuons à avancer, et nous voilà vers la fin de la partie grimpe. En effet, nous arrivons au dernier obstacle avant la dernière dent et le début du chemin de retour. Soit nous devons gravir un mur, soit passer par un petit trou. Le mur ne semble pas évident et le trou très amusant, nous choisissons donc le trou. Il faut commencer par monter sur une plateforme sans tomber et ensuite faire passer les sacs sans les faire tomber. En effet, on ne passe pas avec les sacs sur le dos alors il faut bien s’organiser pour cela. Dans notre cas, nous avons attacher les sacs sur la corde pour les tirer après être passer, puis le second suit.

Nous voilà enfin arrivée au somment de la dernière dent. Le temps commence à devenir inquiétant et l’orage plus très loin. Nous décidons quand même d’attendre le couple qui nous suit pour s’assurer qu’ils arrivent au bout correctement. Nous descendons ensuite avec eux et à ce moment là, la pluie commence à tomber. Heureusement nous avons fini la grimpe et nous avons bien rangé la corde, mais le chemin est vite glissant et chacun à notre tour nous évitons de justesse de glisser.

Sains et saufs, nous arrivons tous aux chalets de l’Aulp Riant Dessous. Nous nous séparons et nous partons direction le col des Frêtes pour rejoindre la voiture. Après avoir passé le col, le temps s’étant calmé, nous mangeons enfin nous un arbre car nous avions préféré de finir la grimpe avant que la pluie ne nous tombe dessus. Après ce repas bien mérité, nous redescendons bien tranquillement à la voiture sans accrocs.

C’est une ballade très sympathique et pas très difficile. La vue vaut vraiment le coup, il suffit d’avoir un peu d’assurance. Il y a moyen de partir d’autres endroit, le plus facile étant surement le restaurant du chalet de l’Aulpe (ou même d’Alex).

Pour conclure, c’est une classique qu’il faut absolument faire.

Quelques photos :

Le tracé :

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De retour à la Nationale.

Maintenant que je connais l’endroit, j’emmène Loïc avec moi pour notre première longue voie ensemble. Arrivé sur place, nous croisons deux habitués un peu agés qui passent devant nous, nous montrons un peu le chemin… car en fait… il y avait deux ou trois fois où je n’étais plus très sur du chemin.

Nous prenons notre temps pour monter, pour revoir les manips de corde et bien s’assurer. Nous arrivons en haut de la voie en sortant par la grotte du Trou de la Mule. Nous mangeons au frais à cette endroit avant de sortir au soleil qui tape fort.

Cette fois, au lieu de redescendre directement, nous partons direction le plateau du Salève. Pour cela, nous prenons le sentier des Etournelles. Nous arrivons ensuite vers le drapeau de Savoie peint sur le sommet. Vu du bas, on a l’impression que c’est inaccessible, mais en fait le sentier est juste en dessous. Arrivés au plateau, nous faisons un tour à la table d’orientation et nous admirons le paysage. Puis nous redescendons par la Grande Gorge pour revenir jusqu’à la voiture.

Une bonne ballade avec pas mal de marche mine de rien.

Quelques photos :

Le tracé :

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Début Juin, l’époque idéale pour profiter pleinement des longues journées.
Je suis parti avec Annick et Nuno pour un we grimpe / camping / rando aux Cornettes de Bise.

L’arrivée sur les lieux était impressionnante. On se retrouve dans un regroupement de petit chalet enclavés dans un trou charmant entouré par les impressionnantes Cornettes de Bise d’un côté et des cols au autres endroits. Le panorama est vraiment beau rien qu’au départ.

Après avoir pris un petit remontant avant de commencer la journée (en essayant d’esquiver les moustiques), direction le Pas de la Bosse. La première idée était de trouver le départ d’une arête qui paraissait très belle, mais très longue. Ce fut chose faite au bout d’un moment, le départ paraissant faisable mais pas si facile que cela. Nous continuons ensuite de contourner la falaise et les différents sites de grimpes jusqu’à arriver à une voie qui nous plaisaient : Blue Migou (le migou étant en fait l’autre nom du Yéti, cf Tintin au Tibet).

C’est une longue voie de 6 longueurs en 5b obligatoire. La cotation des longueurs est assez bizarre. La première longueur est sensée être facile, mais l’un des premiers pas n’est pas évident (où bien on a raté qqchose), et la partie en 5c semblait plus facile. Il faut dire que pour ma part, j’étais bien content que Nuno soit passé tout le long en tête, cela semble tout de suite plus facile.

Les relais sont assez facile à trouver, même si certains semble un tout petit peu vetuste n’était constitué que de sangles. Un très bon topo sur : http://www.chablais-grimpe.com/bise/bise_voiesfaucon.php?f=0

La redescente en rappel s’est passé sans problème (pour ma première). C’est vrai que le rappel peut vite se compliqué (on a cru qu’on avait coincé la corde, mais en fait elle s’est vite débloquée).

Ensuite, l’arrivée en bas nous a permis de voir un joli coucher de soleil sur les Dents du Midi et sur les montagnes alentours (tout en continuant de se faire dévorer par les moustiques qui nous nous auront vidé toute la journée, même pendant la grimpe, impensable de voir des moustiques à cette altitude…)

Quelques photos :




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Enfin !!!

Après plusieurs mois de décalage à cause du mauvais temps ou d’indisponibilité, j’ai enfin pu faire cette longue. Un grand merci à Annick pour cela.

La Nationale est une longe voie pour débutant (elle est faite pour moi lol) mais il faut vraiment connaitre le chemin avant de s’y lancer car il y a plein d’itinéraires possible et on a vite fait de s’éloigner de la voie et de ne pas trouver son prochain relais. La difficulté correspond à du 4 sur une dizaine de longueurs environ. Les premières longueurs s’effectuent en corde tendue, ensuite en relais normaux. Certains passages sont bien patinés mais il est également possible de sortir légèrement de la voie pour les éviter (mais cela peut augmenter la difficulté). Certains relais s’effectuent sur des arbres mais avec un nœud de guide tout passe bien (je sors le nom car je connais ce nœud depuis cette course). La fin se termine par la traversée d’une petite grotte dans laquelle on entre par un petit trou : très amusant. Une corde de 40m suffit si l’on sait où faire les relais.

Nous sommes partis du parking du coin vers 9h, arrivés en haut vers 13h et de retour au parking à 14h. Nous avons bien trainés le temps que j’apprenne les nœuds, que je pose plein de questions à la con, de discuter avec d’autres grimpeurs, de saluer des connaissances, de renseigner des ferristes (des via ferrateurs) … mais en théorie il est possible de la faire en 3h tout compris. Il vaut mieux faire cette voie le matin pendant que la voie est à l’ombre car il faut vite chaud dès que le soleil pointe le bout de son nez. Le sentier du départ commence en partant sur la gauche puis il s’efface vite parmi les différentes options. Il est préférable de connaitre le départ de la voie qui ressemble à une petite terrasse. Quand au retour, le début est abrupte et il faut faire attention jusqu’au sentier. Il est possible de continuer à monter si l’on connait le chemin. Le sphinx n’est pas très loin et en théorie il y a un sentier qui rejoint le somment du Salève. Si l’on descend directement, il y a moyen de prendre un raccourci pour éviter d’avoir à retraverser le champ qui est en plein soleil (attention, le raccourci n’est pas indiqué, ne pas prendre le chemin avec les marques rouges, le chemin avec les marques rouges est un sentier équipé).

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Voici quelques photos :




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