Louis VIALLET

Il y a 3 voies dans les Aravis, mais il en manquait une à mon palmarès, celle du Grand Bornand : la Tour du Jalouvre.

Nous voilà donc parti avec Loïc, Nicolas et Yannick vers cette via dont le départ est très facile à trouver après une marche d’approche assez rapide. Au pied de la via, nous trouvons un petit taillis pour nous abriter du soleil, même s’il était un peu timide ce jour là.

Nous partons tranquillement. Le départ est un peu glissant et péteux avec de la terre et un rocher un peu friable, mais ensuite on arrive sur un bon rocher. Cette via est très rocher. En effet, la plupart des prises sont sur le rocher et les barreaux peu nombreux. Il y a deux ou trois passages d’échelles à barreaux, mais c’est tout. Il y a un tout petit dévers sur le début, mais tellement court qu’on le sent à peine. Ensuite, une petite passerelle et une poutre. Après cela, cela ressemble plus à une ballade en crête avec un minimum de technique (faut mettre les mains, mais pas plus). La via est très longue et c’est cela qui fait sa difficulté en TD-.

La vue est sympathique, mais surtout nous avons eu la chance de voir la faune du coin. Pendant le parcours, nous avons vu un “gypaete barbu”. C’est un vautour rare dont l’espèce est protégé. C’est la première fois que j’en voyais un et c’est impressionnant. Il fait plus de 2.5m d’envergure et sa couleur est vraiment inhabituel pour un “oiseau”. Autant dire que nous avons eu de la chance.
Ensuite, en arrivant à la fin de la via, je commence à dire au groupe que nous sommes arrivés, mais une gentille dame me demande de me taire. Ensuite, elle s’excuse pour me dire qu’il y a un daim juste au dessus et qu’il ne faut pas faire de bruit. Je me réjouis de voir cela, n’en ayant jamais vu non plus. Je m’approche discrètement et je découvre alors la bête. C’était en fait un petit bouquetin, de plus il n’était vraiment pas farouche et nous avons pu nous approcher de lui à quelques mètres en faisant du bruit.

Nous prenons ensuite le chemin du retour en quittant le groupe que nous avons croisé au sommet, des gens au demeurant très sympathique. La descente nous a permis de voir d’autres bouquetins, par contre une partie du sentier est un peu glissant (chemin raide en pierres et gravillons).

Pour conclure, c’est une via différente des autres via, longue et très rocher et la faune peut être présente.

Voici quelques photos :

Et voici le tracé :

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Après l’échauffement de la veille, nous partons avec Yannick faire la via de Saint Pierre d’Entremont, pas très loin de Chambéry.

Nous mangeons avant de partir et nous prenons le départ vers 13h. Le départ est assez bien indiqué une fois qu’on a traversé le pont. C’est le 15 aout et il fait vraiment très chaud. Heureusement, la marche d’approche est sous les bois. En arrivant au départ de la via, nous faisons une bonne pause, un peu assommés par la chaleur, puis nous décidons de nous lancer dans la via.

La via est sympathique en mixant entre barreaux et rocher. Nous avons eu vraiment de la chance, car malgré la chaleur, des ventilateurs géants avaient été mis en marche… enfin, le vent soufflait juste ce qu’il fallait pour nous rafraichir. La vue sur la Chartreuse est agréable mais rien de stupéfiant.

Il y a deux parties qui s’enchaine. La première partie est en AD+ et la deuxième en TD. La cotation nous a semblé correcte. Nous avons ensuite opter pour le retour de prendre le sentier des Clapiers, un peu escarpé, mais plus rapide. Il faut quand même faire attention pendant la descente.En revenant, la chaleur était toujours présente et notre goude… vide. Quelle bonheur de trouvé une fontaine vers l’église avec de l’eau bien fraiche.

Pour conclure, une via sympa mais sans plus.

Voici quelques photos :

Et voici le tracé :

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Pour faire court, encore une fois la via du col du Chat.

Je commence à bien connaitre cette via, surtout car elle rapide et facile d’accès. C’est d’ailleurs pour cela que l’on a voulu la faire pour que Julie puisse essayer, malheureusement, en ayant le vertige il était préférable de s’arrêter avant de s’engager sur la via. Avec Vincent et Yannick, nous avons donc fait rapidement la via avant de retrouver Julie.

Quelques photos :

A peine le temps de rentrer du Granier, direction Thônes pour sa via ferrata.

La via ferrata est physique D+ (Difficile +), beaucoup de barreaux sur les bras avec des traverses sur les bras également. Le soleil était très présent ce jour là et à chaque instant on avait l’envie de sauter dans la piscine de Thônes que l’on voit pendant toute la montée.

La marche d’approche est très courte. Le panneau indique 0min et c’est presque ça. La via commence par un pont de singe pas trop long mais pas évident à négocier car il est un peu incliné. Ensuite, beaucoup de barreaux pour prendre la hauteur, des passages amusant dans la roche où ce n’est pas facile de ne pas se tirer au câble (mais possible). Il y a un premier échappatoire sur la droite au milieu de la via avant les gros passages de bras (car plus on avance plus cela se corse). Puis vers la fin, il y a un autre échappatoire juste avant la dernière partie. A ce moment là, on a le choix entre une échelle faisant face au vide mais peu physique (impressionnant peut être pour ceux qui ont le vertige) et LE dévers. Ce dévers est très physique et marqué ED (Extrêmement Difficile). Avec mon gros sac j’ai un peu soufflé lol. Ensuite, la fin constitue à faire un peu d’escalade en utilisant les trous dans la paroi pour monter. Arrivé en haut de la via on peut admirer la vue et redescendre par le chemin qui est sécurisé sur une bonne partie à cause de son caractère abrupte.

Une belle via physique, à ne pas faire si l’on n’est pas un minimum expérimenté.

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Morez le retour !

Et oui, après le but de la dernière fois, retour à Morez pour prendre notre revange sur la via que nous n’avons pas pu faire, et là surprise. Plus on s’approchait de Morez plus il faisait beau. On a gagner 20min sur le trajet (pas de pb de circulation cette fois) et pas de perte de temps à suivre un sentier à travers les petites rues alors qu’en longeant la route il n’y a que 2min entre le parking et le départ. La via est bien ouverte (j’avais appelé l’office de tourisme cette fois).

ATTENTION : il existe un ancien départ de la via qui est fermé car la roche s’effritait à cet endroit. Le nouveau départ est un peu plus bas juste à côté du panneau explicatif.

La via est côté AD (Assez Difficile) et en comptant les passages aériens c’est largement justifié. Pour la première via du Poy, c’est un peu fort car on commence directement par une passerelle de 20m (ça ça va) et une point népalais de 22m (ça c’est déjà plus dur). En fait c’est un aller retour entre deux murs et il est possible de prendre une variante pour éviter ces ponts. Ensuite, le reste de la via est assez tranquille, avec un petit pont de singe pas trop compliqué.

Arrivée en haut, joli petite vue sur Morez, on voit bien l’école de la ville autour de laquelle s’étend la ville entre deux rivières. On voit les différents anciens chemin de fer et une table d’orientation explique que Morez est une ancienne ville qui fabriquait de la ferraille pour les montures de lunettes.

Pour le retour, on s’écarte vite de la via pour redescendre sur la fin au travers d’habitation et d’un petit chemin aménager pour contourner la falaise. Il y a peut être moyen de trouver un meilleur itinéraire en tirant tout droit à travers la forêt.

Au final, réconciliation avec Morez, les passages aériens sont sympathiques mais le reste de la via a peu d’intérêt.

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Bon, on ne va pas s’arrêter sur un but.
Direction Chambéry pour voir un peu les gens et en profiter pour faire une petite via que je commence à connaître : la via du Roc du Cornillon au Col du Chat.

Cette via est vraiment très belle avec un superbe panoramique sur le lac du Bourget. Le départ se trouve au col du Chat, la marche d’approche est vite éreintante pour les personnes qui n’ont pas l’habitude. La via elle même est assez facile, sauf si l’on est trop grand (car sinon, on est vite en arrière). Par moment elle est même équipé à deux hauteurs pour penser au grand.

Elle est en deux partie, la première AD+ (Assez Difficile +) et la deuxième PD+ (Peu Difficile +). Il est possible de les faire dans le sens que l’on veut. Il est même possible de commencer à l’échappatoire qui se trouve vers la fin de la première partie.

Pas de photo cette fois, je l’ai fait de façon fulgurante, en essayant de ne pas rester derrière un groupe de 12 ados utilisant un lexique hâtif. Le tracé est donc un peu cahotique (même si retravaillé).

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Première via de la saison pour se chauffer : la via Jacques Ravaclier du Pomier . La découverte de cette via est assez décevante. Elle est côté Difficile (D) mais à mon avis elle est plutôt Assez Difficile – (AD-). Le plus frustrant c’est que la majorité de la via est en légère pente en longeant le bas de la falaise, cela ressemble plus à un chemin sécurisé qu’à une via. Ensuite, la via commence vraiment, avec un passage un poil plus délicat que le reste. Dommage que cette partie soit un peu trop rapide.

Pour trouver la via, c’est assez simple. Il faut viser le mont Sion, ensuite suivre l’abaye de Pomier (côté Genève) et continuer sur la route en suivant les panneaux “Parking Visiteurs”. A ce moment là on arrive dans une clairière. Il faut partir sur le chemin de droite (ne pas prendre le chemin des “Sainte Grenades ).

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