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Petite sortie avec Virginie dans une nouvelle station de ski : Les Gets.
Les Gets font partis des “Portes du Soleil” (avec Avoriaz entre autre).

A l’arrivée au parking, nous sommes accueillis par un agent qui nous guide de façon plus qu’énergique. Cela nous amuse et nous partons prendre nos forfait. Nous prenons le télésiège à l’ombre, puis arrivé en haut nous profitons du soleil et de la vue sur la station. C’est une station tout en charme où l’on ski dans de petite vallée entre les arbres. La neige sur les sapins rend le tableau très agréable (même s’il n’y a pas que cela qui rend cette station agréable).

Après quelques photos, nous découvrons les différentes pistes. La neige est agréable même si elle est glacée par endroit. Nous avons quasiment fait toute les pistes. A un moment nous nous sommes même surpris à nous retrouver à un endroit où nous ne pensions pas aller, un télésiège menant à une noire bien sympathique (Le Creux).

La station est très belle, il y a de jolis points de vue sur différents sommet (Mont Blanc, Dent du Midi, Pointe Percée…) et certains endroit semble un peu magique surtout avec la neige qui brille.

La seul chose que je reproche un peu à cette station, c’est peu être la différence de niveau entre les pistes. Certaines rouges valent à peine certaines bleues alors que d’autres sont de vraies rouges. Mais chose très positif, le tarif du samedi est très appréciable et il n’y a pas trop de monde sur les pistes.

Pour résumer, très bonne journée au Gets dans une station très jolie avec pleins de beaux souvenirs.

Quelques photos :

Nb sorties ski alpin : 7
Nb sorties ski télémark : 2
Nb sorties ski randonnée : 4
Total dénivelé randonnée : +1800m / -1800m
Total sorties ski : 13

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Deuxième course dans les Bauges avec Pierre, Cendrine, André… et en guest star “Virginie” pour sa toute première randonnée à ski.

La météo annoncé devait être clémente mais au moment de prendre la voiture, le ciel était plus que voilé. Tout au long de la route nous avons espérer être au dessus des nuages et une fois arriver à Précherel ce fut le cas. Un beau ciel bleu et une mer de nuage en dessous de nous.

Nous nous équipons, nous vérifions le matériel et nous faisons un petit exercice de recherche d’ARVA avec Virginie pour qu’elle apprenne à s’en servir. Une fois tout cela fait, nous nous mettons en route, mais malheureusement le ciel commence à se couvrir. Toutefois cela n’arrête pas notre entrain et nous nous dirigeons vers la piste forestière qui monte à travers la forêt.

Après quelques instants, nous nous arrêtons pour changer nos couches de vêtements car il fait très doux. Le montée est plutôt douce en empruntant la piste sauf pour Virginie qui n’a pas des chaussures de ski de rando, mais des chaussures de ski de piste. Autant dire que c’est comme si elle marchait avec des sabots en plomb. Malgré cela, elle ne bronche pas et continue la montée.

La montée se résume à différents lacets à travers les arbres avec par moment des points de vue dans la vallée où l’on peut voir une mer de nuage sur un fond gris.

Au bout d’un moment, les ampoules commencent à handicaper Virginie (faut être un peu fou pour proposer à quelqu’un de faire de la rando sans avoir le matériel correct). Petite séance pansements pour Virginie.

(Pour ceux qui veulent, voici le lien vers l’image “non censuré”).

Toujours aussi courageuse, Virginie continue la route et nous arrivons sur la crête. Nous voyons au loin notre objectif et nous profitons rapidement de la vue avant de nous mettre un peu à l’abri du vent derrière un chalet où nous pic-niquons.

Nous enlevons les peaux pour redescendre en empruntant le même chemin. En effet, le versant que nous pensions prendre n’avait pas l’air très bien enneigé et un peu risqué. Du coup, nous sommes redescendu sur la piste ce qui n’était pas très intéressant avec une neige un peu croutée.

Une randonnée de +600/-600m de dénivelée sans vraiment de charme mais un grand bravo à Virginie pour avoir endurer tout cela avec de mauvaises chaussures.

Quelques images :

Voici le tracé :

Agrandir le plan

Télécharger le tracé (.kmz à ouvrir avec Google Earth).

Nb sorties ski alpin : 6
Nb sorties ski télémark : 2
Nb sorties ski randonnée : 4
Total dénivelé randonnée : +1800m / -1800m
Total sorties ski : 12

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Et c’est parti pour le 2e jour du stage de sécurité.
(Lien vers le Jour1)

Nous commençons cette nouvelle journée par un petit cours sur les noeuds. Chacun apprend les noeuds de base qui peuvent être utiles et s’entraine à les faire et refaire. Ensuite, nous écoutons les conseils des chefs de course et personnellement je retiens ce qui m’intéresse (comprendront ceux qui comprendront).

Ensuite, le beau temps étant avec nous, nous nous préparons à prendre la route, les randonneurs à ski et les raquettistes empruntant le même chemin à travers les bois. Le chemin est très étroit pour les skis, mais nous nous faufilons à travers les arbres avec une pente plus ou moins raide. Au bout d’un moment, nous rattrapons les raquettistes qui étaient partis avant nous, comme quoi en ski on va plus vite ;-) . Nous continuons à suivre ce chemin en faisant des petits exercices de cartographie consistant à déterminer où nous sommes sur la carte. Pendant que nous continuons à monter, nos chefs de courses nous parlent un petit peu de la faune qui vie dans le Jura et particulièrement des Tétras dont une réserve existe dans le coin.

Après un petit moment, nous sortons de la forêt dense pour arriver dans une zone un peu plus dégager. A ce moment là, le paysage est vraiment beau avec de petits vallons recouvert de neige et des sapins tout blanc. La lumière permet d’avoir une ambiance un peu feutrée grâce à un mélange de soleil, ciel bleu et nuages.

Nous progressons dans cette zone jusqu’à trouver un endroit pour pic-niquer. Après avoir mangé, nous refaisons un exercice de recherche d’ARVA puis nous faisons un abri en creusant dans une congère. Alors qu’un trou était en cours, nous avons décidé d’en faire un deuxième en parallèle. Je pris alors ma pelle pour creuser avec ferveur tel un explorateur à la recherche d’un trésor. Il fait vite chaud quand on se met à creuser à quatre pattes dans un trou exigüe. Ensuite, nous décidons de faire rejoindre les deux trous et l’explorateur se transforme en creuseur de tunnel comme le tunnel sous la manche avec une bonne poignée de main en rencontrant l’autre creuseur.

Après ce bon échauffement, nous refaisons chauffer les skis et remontons sur le haut de la station de Crozet, toujours en parcourant un joli paysage. Nous croisons un peu les pistes mais nous empruntant des pentes différentes. Ensuite, nos chefs de course décident de passer en dehors et nous emmène dans un endroit assez improbable dans le brouillard… mais nous retrouvons quand même le haut de la station et nous enlevons nos peaux pour redescendre tranquillement au télécabine afin de boire un coup pour célébrer la fin du stage (pour un total d’environ +300/-300m).

Voici le tracé :

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Télécharger le tracé (.kmz à ouvrir avec Google Earth).

Nb sorties ski alpin : 6
Nb sorties ski télémark : 2
Nb sorties ski randonnée : 3
Total dénivelé randonnée : +1200m / -1200m
Total sorties ski : 11

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La CAF organisait un stage sécurité pour ski de rando et raquettes. Après de longues argumentations qui ont du durer au moins dix secondes, je réussi à convaincre Loïc de m’accompagner à ce stage et de tester le ski de rando. Nous voilà donc parti pour deux jours pour apprendre les bases de la sécurité en ski de rando.

Nous partons du télécabine de Crozet où la matériel de sécurité est distribué. Après un certain temps d’organisation, nous prenons les cabines et une fois en haut nous nous répartissons en petit groupe de 5 ou 6 (nous devions être 25-30 en tout). Nous nous groupons avec “Pep” notre chef de course pour la journée.

Sans plus tarder, nous commençons à monter pour nous réchauffer un peu sous le brouillard givrant qui était là. Après un petit moment, nous nous arrêtons pour une explication sur les principaux danger en montagne et sur l’explication du fonctionnement d’un ARVA (Appareil de Recherche de Victime en Avalanche). Comme nous explique Pep, le but est de comprendre les différents modèles, de comprendre les différents boutons pour savoir se servir de tous les modèles et ensuite de ne plus avoir de questions à se poser et pour enlever tous les doutes. A chaque explication une ou plusieurs questions en découle mais Pep très patient nous répond avec connaissance.

Après cela, nous reprenons brièvement la route pour trouver l’endroit propice à une exercice de recherche d’ARVA. Pep part dans le brouillard et va cacher un ARVA. Maintenant, à nous de nous organiser comme il nous a expliqué. Pour faire simple, vu que nous étions en groupe (donc plusieurs), nous vérifions que tout le monde est en mode réception pour qu’il n’y ai pas d’interférence avec la pseudo victime. Ensuite, nous descendons le long de la pseudo avalanche en nous répartissant sur la largeur. Le but est tout d’abord de capter le premier signal pour ensuite affiner la recherche. Une fois le premier signal, il faut informé les autres et en fonction de son ARVA faire des réglages. Pour ma part, ayant un numérique indiquant la distance et la direction, je ne me pose pas trop de question et je suis la flèche et je trouve assez rapidement la pseudo victime qui était enterré sous la neige. Loïc quand à lui, arrive un peu après avec son ARVA analogique. Je trouve que les numériques sont plus rapide à trouver une victime car il n’y a pas de réglages à faire en fonction de la distance. Toutefois, il y a certain cas où un analogique peut être plus précis qu’un numérique. A savoir que lorsqu’on arrive sur l’emplacement présumer de la victime, il est important de mettre son ARVA au niveau de la neige et de faire une croix avec l’ARVA en écoutant la fréquence des bips afin d’affiner au maximum la position (ensuite, il faut sonder et peller).

Nous faisons plusieurs recherches où celui qui trouve l’ARVA le recache ensuite. C’est vraiment l’exercice le plus important et il faut le maitriser.

Nous reprenons à nouveau la route pour rejoindre le point de rendez vous. A l’endroit prévu, nous retrouvons un autre groupe qui avait construit un igloo. Ils avaient construit cet igloo en faisant un tas avec leur sac, en recouvrant ce tas avec une couverture de survie et en recouvrant le tout avec de la neige. Une fois bien recouvert, il faut faire un trou qui sera la porte et extraire les sacs. Et voilà, l’igloo est construit. J’ai été assez surpris par la solidité de l’igloo, on peut même monter dessus à ski et sauter dessus (preuve à l’appui).

Nous prenons donc notre pic-nic ici avec tout le monde et Pep nous explique différent principe de sécurité et ensuite nous montre un exemple de trousse de secours avec ce qui semble important pour lui. On voit à ce moment là que la montagne est vraiment une question d’expérience et que chacun à sa vision des choses. Ce que j’ai bien aimé chez Pep c’est qu’il était très logique dans sa façon de penser et dans sa façon d’expliquer les choses et sent qu’il est constamment à remettre en cause ses acquis pour avoir la meilleur sécurité possible.

Après avoir mangé, nous participons à une recherche multi-victimes. Tout le monde se met à chercher dans tous les sens. L’ARVA indique plusieurs direction mais il faut se focaliser sur une victime à la fois. C’était assez amusant (dans le contexte d’un exercice), surtout quand on retrouve plusieurs ARVA par rapport aux autres ;-) . Certains chefs de course s’amusait aussi à se balader avec leur ARVA en mode émission ce qui créait des interférences mais apprenait également à vérifier que tout le monde soit en mode réception.

Nous reprenons ensuite la route pour rejoindre le prochain point de rendez-vous. C’est le moment de faire un peu d’orientation avec la carte et/ou le GPS. Le brouillard étant plus que présent, l’exercice est vite délicat. Pep en profite pour nous expliquer encore des choses sur la route en nous montrant certain phénomène comme la neige soufflée par le vent ou les différentes couches de neige. Ensuite, nous faisons un exercice de sondage où Pep se met sous 40cm de neige et tout le monde sonde à son emplacement pour sentir la différence entre le sol et une personne. Je pense que si quelqu’un était passer à ce moment là, il se serait demandé quel pari Pep avait perdu, on aurait dit qu’on était tous en train de “piquer” Pep.

Après tout cela, nous arrivons enfin au point de rendez vous où nous nous séparons entre ceux qui font au refuge et les autres. Nous partons dans la direction du refuge en suivant la piste sans trop savoir exactement où le refuge se trouve. Nous restons à côté des raquettistes en essayant de ne pas les perdre dans le brouillard. Après une petite descente, nous arrivons enfin au refuge. Au final, nous avons fait +300/-300m de dénivelée.

Au refuge nous faisons mieux connaissance avec les chefs de course restant et surtout avec le groupe de raquettistes avec qui nous avons passé une très bonne soirée (speed-up, bonne ambiance…) puis nous partons nous coucher pour la journée du lendemain.

Voici le tracé :

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Télécharger le tracé (.kmz à ouvrir avec Google Earth).

(Lien vers le Jour2)

Nb sorties ski alpin : 6
Nb sorties ski télémark : 2
Nb sorties ski randonnée : 2
Total dénivelé randonnée : +900m / -900m
Total sorties ski : 10

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Et c’est parti pour la première sortie de mes skis de rando avec Aurélien, Guillaume et Jérémy. Nous nous rejoignons au parking de l’autoroute de Chignin avant d’atteindre le petit village de Sainte Reine – Routhennes, juste après le Col du Frêne au dessus de Saint Pierre d’Albiny (là je fais comme si je connaissais bien le coin mais ne j’étais jamais allé dans ce coin des Bauges).

Une fois arrivée, je comprends vite que cela va être difficile pour moi vu le niveau de ceux qui m’accompagnent (je n’ose pas dire le nombre de sortie qu’ils font à l’année), toutefois, j’arrive bien à les suivre les 15 premiers mètres et encore parce qu’Aurélien m’explique des petits trucs en m’attendant.

Abandonnant tout de suite l’idée de les suivre, je prends mon propre rythme et je découvre en même temps mon nouveau matériel. Le changement de cale est plus dur car il faut le faire à la main (et pas au bâton). Ensuite, j’apprends à passer de nouveau obstacle comme des murets et des barbelés en me demandant où est-ce qu’il m’emmène. Ensuite, nous empruntons un petit couloir avec plein de conversion (les virages) à faire, un bon entrainement. Au loin, Jérémy nous attends avec son surf sur le dos et à chaque fois que nous le rejoignons nous faisons de petites boutades ski VS surf dans un bon esprit (à savoir qu’il fait également du ski et que lorsqu’il ski il chambre les surfeurs… bon esprit).

Je continue donc mon ascension tranquillement même si mes compagnons sont en général beaucoup plus haut malgré le fait qu’il m’attendent. Heureusement par moment, Aurélien l’homme d’affaire reçoit des coups de téléphone, jette toutes ses affaires par terre pour répondre et cela me laisse un peu de temps pour souffler et de profiter un peu du paysage. Chose amusante, pendant cette journée, nous sommes au dessous du brouillard et au dessous des nuages, ce qui nous offre une mer de nuage dans un cadre tout gris.

L’ascension continue et nous arrivons au sommet (enfin, personnellement j’arrive 30min après tout le monde) où je découvre que nous sommes au même niveau qu’un télésiège de la station des Aillons. Heureusement que nous sommes montés en peau de phoques car il était fermé. La fin de l’ascension était assez pénible pour moi car en fait mes cales n’arrêtait pas de pivoter et du coup ma chaussure se bloquait en mode descente, m’obligeant à déchausser.

A peine arrivés (enfin, pour moi…), nous nous préparons à redescendre. Je ressert mes fixations avec un tournevis que j’avais prévu à cet effet. Puis, en repensant à tous les cailloux que j’ai heurté avec mon bâton lors de la montée, je fais une petite prière pour que mes skis survivent à la descente. Tout le monde repart, Aurélien en mode télémark vu que sa chaussure à eu un petit problème technique (bon… il se débrouille mieux que moi… et encore avec des chaussures pas prévu pour…). J’attaque la descente et dès mon premier virage je me pète la gueule, autant dire que les gens qui était au somment on vite vu la différence entre moi, le pro du surf, le pro du ski et le pro du telemark.

Juste après, Aurélien me dit que le premier mur à descendre est plein de cailloux, alors je me sépare pour emprunter un mur moins caillouteux (enfin j’espère). Les ayant perdus de vue, j’essaie de retourner vers l’endroit où ils sont descendu. Je met 15min à faire une traversée au dessus d’une forêt, à passer un barbelé pour rejoindre leur trace pour me rendre compte ensuite que cela rejoignait directement là où j’étais avant.

Avec tout ce temps perdu, je ne sais plus vraiment quels sont leurs traces et je commence à suivre les premières que je vois. Je me fais plaisir par moment et à d’autres moments je pleure mes pauvres skis qui viennent de se prendre un caillou. Je commence à les maudire en me disant que je n’ai jamais autant touché de cailloux en ski de rando, mais je continue à descendre en empruntant des chemins improbable. A un moment, je prends une petite route avec des rails de montée mais j’ai vite compris que comme pour les trains, sous les rails il y a souvent des cailloux.

Je continue ma descente en solitaire en pensant à mes camarades qui doivent s’inquiéter et se demander où je suis. J’imagine qu’il pense que je suis déjà arrivé depuis longtemps, ce qui aurait été le cas si j’avais suivi nos traces de montée. Mais au lieu de faire cela, j’ai préféré faire de longue traversée dans le but de visé le village en dessous. Grâce à ces belles traversées, j’ai même eu la chance de tester toutes les façons de franchir les barbelés : de face, en parallèle et même en déchaussant et en passant entre les fils après avoir démonté les fils des piquets (que j’ai ensuite remis dans les clous).

Après tout cela, j’approche du village et je vois Aurélien qui était en train de remonter à ma recherche. Nous rejoignons ensuite Guillaume et Jérémy à la voiture où nous décidons de ne pas remonter vu qu’il y a quand même pas mal de cailloux, même si par moment il y a de la bonne neige. Jérémy quand à lui décide de remonter en partant avec des amis qui venaient d’arriver. Finalement, mes skis ont bien été baptisés avec quelques traces mais qui sont heureusement que superficielles.

Pour résumer, bien content d’avoir fait cette sortie, j’ai encore beaucoup de progrès à faire avant d’avoir le niveau de certain et les traversées hasardeuses c’est pas le pieds. Finalement, la sortie était assez tranquille (+600 / -600m), un bon petit entrainement.

Nb sorties ski alpin : 6
Nb sorties ski télémark : 2
Nb sorties ski randonnée : 1
Total dénivelé randonnée : +600m / -600m
Total sorties ski : 9

Voici quelques photos :

Et le tracé :

Agrandir le plan

Télécharger le tracé (.kmz à ouvrir avec Google Earth).

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Nous voilà parti avec Virginie pour une demi journée de ski au Grand Bornand, histoire de revenir un peu aux sources. La météo n’est pas exceptionnelle, mais nous voyons suffisamment les pistes pour nous faire plaisir. Nous avons commencer tranquillement sur le secteur du Maroly où la neige est souvent excellente en début de journée et c’était le cas. La neige craquait sous les skis, un pur plaisir.
Ensuite, nous sommes partis sur le Lachat pour monter en niveau (car là on change de catégorie). Vu que Virginie s’embêtait un peu sur les rouges nous nous engageons ensuite sur “La Noire du Lachat”. Cette noire n’est pas souvent ouverte à cause de la neige qui peut vite la rendre dangereuse. Le départ commence par un décroché assez impressionnant avant de finir dans un étroit couloir. Après quelques secondes d’hésitation, nous prenons le décroché pour arrivé sur la piste elle même, mixte entre bonne neige et verglas. Virginie préfère que je passe devant et j’ai trouvé cela très sympathique (elle n’a pas voulu me rendre ridicule si j’avais du regarder avec quelle facilité elle descendait).
Après nos 4:00 heures de ski intenses, nous prenons le dernier télésiège pour revenir sur Chinaillon et nous commençons à redescendre tranquillement en bas de la station en cherchant un petit coin pour pic-niquer. Je commence à installer un petit pied à terre avec mes skis pendant que Virginie me dévisage en me regardant brasser la neige comme un petit chien ( ;-) ). Une fois bien installer, nous dégustons encore une fois ce très bon Beaufort été 2008 (un bon cru), puis nous reprenons les skis pour retourner à la voiture.

Total sorties ski : 8

Quelques photos :

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Et nous revoilà à La Clusaz avec Virginie et Nicolas (Loïc ayant du déclarer forfait). Nous partons pour la Clusaz, et encore une fois, vive les pneus neige. Le temps à notre arrivée n’est pas top, mais normalement il doit avoir neigé toute la nuit…

Tout exités, nous prenons le télécabine pour monter au sommet de la Balme et gouter à la neige fraiche, mais pas de chance, les télésièges sont fermés : on nous aurait menti ? Un peu blasé nous prenons donc la seule piste ouverte qui redescendant à la station, il y a un peu de neige fraiche, mais en dessous c’est vite gelé. L’avantage, c’est que nous nous entrainons à avancer à l’aveugle.

Ensuite, les télésièges ouvrent, mais nous décidons de bien rester sur les pistes vu que l’on voit à peine les bords de pistes. Nous skions donc tranquillement. A un petit moment je tente un bord et piste pour me faire plaisir et Nico me suit. Après avoir bien descendu, je me retourne et je ne vois personne… enfin si… une personne qui semble creuser dans la neige et qui a la silhouette de Nico. C’est donc avec joie et plaisir que je remonte à pied pour l’aider à chercher son ski. Une fois arrivé au niveau de Nico, c’est à dire 20min plus tard (j’étais bien en dessous), j’aperçois le bunker que Nico venait de creuser. Avec beaucoup de chance, il retrouve son ski peu de temps après.

Après cela, Nico nous montre les figures de style qu’il sait faire en ski, de mon côté dès que je commence à attaquer un peu mes skis déchausse et je fais du monoski, quand à Virginie tout est trop facile. Ensuite nous allons nous sustenter dans la salle hors sac de la Balme (à croire que seul Avoriaz n’a pas de salle hors sac). Nous sortons notre pic-nic de tueurs: du pain, du saucisson et du Beaufort. Après un repas divin tel que celui là, les dieux deviennent clément et le soleil arrive.

A partir de ce moment là, nous profitons à fond des 25cm de neige fraiche, voire des 40cm de poudreuse (quel bonheur de sentir la caresse de la neige au dessous de ses genoux). Décidément, je commence à aimer cette station, tant que l’on reste à la Balme. Nous profitons également du paysage et des jolies couleurs que nous offrent les montagnes et nous redescendons tranquillement la dernière piste en regardant admiratifs la montagne changer de couleur avec ses sapins enneigés.

Une superbe journée, surtout sur la fin.

Total sorties ski : 7

Et voici pleins de petites photos :

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Et c’est parti pour le deuxième jour du stage et avec chance, les cuisses semblent avoir tenu le coup. Nous reprenons nos petits exercices et nous prenons de plus en plus de plaisir à dévaler les pistes. Les mouvements commencent à être plus fluides même si ce n’est pas encore ça. Pour ce deuxième jour, le temps est un peu moins clément car il pleut, du coup il y a moins de monde sur les pistes ces qui nous arrange bien (en effet, c’est toujours embêtant d’avoir des débutants en plein milieu de la piste avec des trajectoires aléatoires, lol). Puis, après une bonne petite pause dans la salle hors sac, le soleil vient nous rendre visite et nous offre une splendide après midi nous laissant apercevoir le lac Léman et le paysage environnent (et l’herbe et les cailloux autour des pistes).

Globalement, tout le monde a bien progressé (sauf peut être Adrien qui était naturellement doué dès le premier jour). Le stage se finit dans la même bonne ambiance qu’il s’est déroulé, nous prenons un verre en bas des oeufs et me revoilà parti pour braver les éléments pour ramener les skis (décidément la route en direction du Jura est assez étrange…).

Total sorties ski : 6

Quelques photos :

Et une fois n’est pas coutume, une petite vidéo (attention, coupez le son) :

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Le CAF de Gex organisait conjointement avec l’ASPPT (l’Association Sportive des PTT) un stage de Telemark. Je ne pensais pas pouvoir y participer n’étant pas disponible à ces dates, mais finalement cela a pu être possible. J’ai donc pu m’inscrire à la dernière minute et aller chercher des telemarks de location au Balancier (derrière le col de la Faucille). Aller chercher les ski a été assez palpitant avec plus de 10cm sur la route, une dizaine de voiture arrêté au milieu de la route en train de mettre des chaines et la sensation que les gens qui n’avance pas vont vous forcer à vous arrêter. Je crois que je n’ai jamais été aussi content d’avoir des pneus neiges… en même temps j’ai l’impression de dire ca tout le temps cette saison, comme s’il y avait plus de neige sur la route qu’en station.
Il neigeait tellement à ce moment là qu’on ne pouvait pas voir les panneaux, d’ailleurs j’ai manqué la boutique de location. Sur le chemin du retour, je me suis même demandé si je ne m’étais pas trompé de route vu qu’il n’y avait plus personne jusqu’à ce que je rencontre une voiture immatriculé dans le 25 et qui roulait vraiment tout doux (je vous laisse chercher le jeu de mot). J’ai eu de la chance de ne pas avoir à mettre les chaines, mais à mon arrivée je me suis empressé de tester mes nouvelles chaines à neige pour voir si elles fonctionnait bien.

Me voilà donc tout équipé pour le stage telemark. Rendez vous donc à la station de Crozet et de découvrir qui participe au stage. Nous sommes un quinzaine à faire le stage entre CAFiste et Clubers (les gens du club de ski de Crozet).

Pour ce premier jour, nous apprenons les mouvements de base. En fait, les virages se font beaucoup via les épaules et le bassin qui permette de faire le balancier pour lancer le mouvement. A la différence du ski alpin, il faut engager le virage avec le ski amont vers l’extérieur (vous suivez ?), puis pivoter tout en ayant le bon équilibre sur les jambes, en fait il faut plier suffisamment les jambes mais pas trop, mettre suffisamment son poids sur l’avant mais pas trop et écarter les pieds mais pas trop… tout est une question de dosage.

A la fin du premier jour, je commence à peu près à comprendre comment il faut faire sans trop tomber (moins de dix fois dans la journée). Cela fait bizarre de se retrouver “débutant” mais c’est marrant, on a envie d’apprendre et de progresser. L’ambiance est vraiment sympa, tout le monde s’entend bien, Krys et Yves nous apprenne plein de choses avec pleins de petits exercice amusant et l’on se fait plaisir. Les sensations sont vraiment bien et surtout, le télémark ca a la classe.

A la fin de la journée, les cuisses sont bien fatiguées et le repose bien mérité. Nous reprenons les oeufs pour redescendre en bas de la station en essayant d’expliquer à des petits enfants italiens comment fonctionne le telemark… pas facile.

Total sorties ski : 5

Quelques photos :

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Me voici dans cette superbe, magnifique et incroyable station que j’aime tant : Arêches-Beaufort. Si certain pense que mes propos sont partiales, ils ont raison.

Donc, c’est parti pour une journée de ski en solo à Arêches. Vers 6h30, il faisait grand beau, pas un nuage, le soleil apparaissait derrière les montagnes, mais vers 9h, le ciel était voilé… dommage. Au moins, la veille il avait neigé, mais la question était de savoir à quelle hauteur, car le bas de la station n’est pas très blanc.

J’arrive pour prendre le forfait et là je découvre que mes deux pistes préférés sont fermées (la piste du grand mont qui est une vrai grande piste rouge et le grand rognoux qui a une bonne pente avec toujours de la super neige). Malgré cela, je m’engage sur le télésiège pour arriver au Cuvy, le premier niveau côté Grand Mont. A l’arrivée, la neige semble vraiment bonne et les premiers virages prometteurs.

Je prends ensuite le deuxième télésiège (celui des bonnets rouges), un télésiège un peu lent, mais qui au moins permet de pouvoir téléphoner (et de se geler la main au passage). Une fois arrivée, ce n’est pas fini, il faut encore prendre 2 téléski pour arriver au sommet de la station (à 2300m avec un départ à 1100m).

Et là, que du bonheur, une superbe neige toute fraiche, on a presque envie de rester sur place tellement la sensation de bonne neige se fait sentir. En plus cela sent vraiment la neige fraiche avec plein de panneau avalanche sur le côté du grand rognoux. Je me chauffe sur une ou deux pistes et ensuite je passe d’une piste à l’autre en empruntant presque les pistes. Le matin, il n’y avait pas grand monde et plein de zones immaculées qui ne demandait qu’à être dessiné par de jolies courbes. L’après midi, on sentait l’arrivée de nos “amis” parisiens qui découvrent la neige, le ski et le plaisir de rouler avec leur gros 4×4 avec les chaines sur un goudron complètement sec.

Mais que ce soit la matin ou l’après midi, j’avais élaboré ma petite descente type où je devais être le seule à passer. A chaque nouveau passage je me décalais d’un ou deux mètre pour faire une nouvelle trace. Que du plaisir d’avoir une neige aussi bonne. Par contre, pour le retour en bas de la station, c’était moins top, il valait mieux ne pas trop s’y attarder.

Pour résumer, une bonne journée avec de la bonne neige (décidément, en ce moment il y a peu de neige, mais c’est de la bonne).

Total sorties ski : 4

Et les traditionnelles photos qui viennent avec l’article (avec pour ceux qui reconnaitront un petit lac) :

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