Louis VIALLET

Toujours avec nos Lyonnais et après avoir mangé une bonne petite raclette la veille, nous décidons de partir à la Clusaz pour une demi journée de ski. J’avoue que pour moi la Clusaz n’est pas synonyme de bons souvenirs. A chaque fois que j’y suis allé j’ai eu l’impression de perdre beaucoup de temps en changeant de flan de montagne et surtout je me souviens avoir cassé mes skis et été obligé de redescendre à la station à pied.

Mais ce dimanche, la Clusaz était la station la plus proche avec le plus de neige. Nous partons au petit matin afin de profiter pleinement de cette demi journée. A notre levé, nous pouvons profiter d’un joli levé de soleil sur le Mont Blanc. Nous arrivons à la station et nous nous garons comme d’habitude au pied du télésiège des Praz, seul problème, le télésiège était fermé et nous avons du un peu poussé sur les bâtons pour rejoindre un autre télésiège et une autre caisse… ca commence mal.

Ensuite, nous nous retrouvons au sommet de l’Aiguille et nous profitons du beau temps, pas un seul nuage sur nous, juste un petit voile au loin sur le Jura. Nous attaquons directement sur une belle rouge tout en poudreuse sur le côté, rien que du bonheur, encore mieux que la veille vu le soleil radieux. Nous tournons un bon moment sur cette même piste pour profiter de la poudreuse. Nicolas se perfectionne dans ses appuis pendant que Virginie courageuse n’a pas peur de se geler les mains pour nous prendre en photos. De mon côté, même après avoir resserré mes fixations, je déchausse assez souvent quand j’attaque un peu… ce qui créé des situations assez cocasses.

Un peu après, nous décidons de changer de secteur et d’aller à la Balme via les télécabines. Et là, il y a pas à dire, à la Clusaz il ne faut vraiment faire que la Balme et l’Aiguille, pas de perte de temps et que de la bonne neige. Sur le secteur de la Balme, avec la bonne neige présente pour nous, pas de question à se poser, on peut aller où on veut, il y a de la poudreuse sans risque de partout. Nicolas et Virginie se débrouille comme des chefs et nous nous amusons comme des fous avec toute cette neige fraiche rien que pour nous, à un moment Nicolas nous a même fait une petite démonstration de télémark (en tout cas on y a cru).

A environ 12h50 nous reprenons la télécabine pour revenir sur le bon secteur (où il y a la voiture) et à 13h00 nous reprenons une dernière fois le télésiège de l’Aiguille pour profiter jusqu’au dernier instant de notre forfait. De toute façon, la météo devait savoir que nous allions partir et le voile que nous avions vu le matin s’était transformé en beau gros nuage. Nous profitons une dernière fois de la bonne neige avant de redescendre en bas de la station avec de la neige à canon toute glacée.

Nous plions donc nos bagages et nous rentrons sur Gex à bord d’une voiture qui a quasiment changé de couleur avec tout le sel récupéré sur la route. Arrivé à Gex, nous nous faisons une bonne tartiflette à la poêle pour nous rassasiez. En effet, à 16h30 on a vraiment faim et cela passe bien.

Une belle demi journée de ski bien remplie et bien suffisante au vue de la neige qui nous a quand même bien fait souffler et au vue du temps qui se gâtait. Un grand merci à Virginie pour toutes ses photos.

Total sorties ski : 3

Et voici quelques photos :

Ce week-end, mes chers lyonnais Virginie et Nicolas sont de passage à Gex pour profiter des stations de skis… seul petit problème, il n’y a quasiment pas de neige. Je décide donc une approche furtive et élaborée vers le dieu de la neige pour l’inciter discrètement à sou-poudrer un peu de neige sur les pistes de ski et tout cela sans froisser le dieu du soleil… mais en fait, cela a juste mis un peu de désordre dans la France entière avec plein de neige en ville et du grand soleil en station (webcam d’Avoriaz pour preuve).

Malgré cela, Virginie et Nicolas bravent les dangers des routes enneigées pour venir dans nos contrées. Après une petite soirée sympathique, nous décidons d’aller à Avoriaz malgré une météo plus que litigieuse niveau soleil, en gros, nuages et neige sont annoncés mais j’arrive à convaincre Loïc de venir skier.

Nous arrivons à Avoriaz vers 9h30 après avoir traversé des petits villages bien enneigés. En effet, il a neigé toute la nuit et cela se voit sur les routes. Lorsque nous arrivons, il neige encore, mais courageux comme nous sommes, nous décidons de prendre le forfait journée car nous ne connaissons pas le froid (et que le samedi le forfait journée est moins cher, une bonne chose à savoir).

Nous prenons donc le téléphérique des Prodains pour arriver sur la station et apercevoir le soleil qui pointe le bout de son nez, et chose surprenante, le soleil et le vent chassent les nuages nous offrant une belle lumière sur les montagnes et nous permettant de bien voir les pistes, ce qui nous a tous fait plaisir sauf Loïc qui ne pouvait pas pleinement profiter de son nouveau masque pour jour blanc.

Nous profitons donc de cette belle journée et de la superbe neige fraiche, environ 15cm de poudreuse rien que pour nous. En effet, il n’y avait pas grand monde sur les pistes comme si le mauvais temps en avait découragé plus d’un. Nous skions donc jusqu’à 13h non stop en empreintant des pistes presque ouvertes, par contre il ne faut pas suivre Loïc, en général ca fini sur des cailloux. Niveau cailloux, il y en avait un tout petit peu par endroit, mais vraiment très rares avec toutes cette neige fraiche. L’avantage d’avoir des vieux skis c’est de pouvoir aller n’importe où sans avoir peur de les abimer.

Nous décidons donc de retourner vers la station pour trouver un endroit pour manger car en fait le temps commence à se couvrir. Arrivés à la station, le temps est plus que couvert, en fait le vent froid se fait sentir au milieu des flocons qui vous sautent dessus, heureusement que le froid c’est dans la tête. Nous trouvons un endroit un peu à l’abri du vent au pied d’un immeuble près d’un abri électrique, mais même à l’abri du vent il ne fait pas très chaud. Nous mangeons notre pic-nic (sauf les mandarines gelées) puis entre le visage gelé de Virginie, les pieds congelés de Nicolas et les mains inanimées de Loïc, nous décidons d’aller boire une boisson chaude dans un bar. Arrivé au bar, nous prenons tous un bon chocolat chaud (sauf Nico qui prend un chocolat chantilly… une chose incroyable : du chocolat chaud d’un côté… de la chantilly de l’autre… et … et c’est tout). Après que notre bon Loïc nous ai offert ce réconfort, nous repartons pour une ou deux pistes avant de fuir le froid avec courage vers 16h – 16h30.

Pour résumer, une très bonne journée avec du beau temps le matin et une super neige. Chacun a pu montrer ses talents et Virginie est même devenue une pro du skating. Dommage que le temps se soit gâté sur la fin, au moins cela nous a fait de bons souvenirs.

Total sorties ski : 2

Et voici quelques photos :

Et voilà, c’est la première sortie de ski de la saison !
Il y a un peu de neige, j’ai un créneau de libre, alors me voilà parti au Grand Bornand pour retrouver les bonnes sensation de la glisse.

Le domaine n’est pas ouvert complètement, comme c’était prévu, du coup le forfait n’est pas trop cher (bonne nouvelle). Ce jour là, il y a le “ski test”. Les marques de skis prêtent des skis tout beaux, tout neufs, tout nouveaux et la remontée en continue à un des télésièges. Par contre, je décide d’utiliser mes skis car je n’ai pas trop envie de faire la queue pour m’inscrire, le télésiège mis à disposition ne permet d’accéder qu’à des pistes qui n’ont pas trop de neige.

Je suis donc prêt devant les remontées à 8h50 pour commencer au plus vite. En même temps, ayant pris un forfait 4h, je ne suis pas forcément à la seconde (c’est pratique comme système, on peut skier pendant 4h à partir de la première fois où l’on badge). En tout cas, je suis le premier sur les pistes. Avec surprise, je découvre qu’il y a un léger voile de neige fraiche sur les pistes (5cm). Je descend la première piste et c’est que du bonheur, même si je sens les jambes qui n’ont plus trop l’habitude. Ensuite, je fait toutes les pistes ouvertes, même si sur le bas la neige n’était vraiment pas top, voir peu présente. A un moment, en voulant rejoindre un télésiège, je me suis retrouvé un peu dans les sapins… je faisais pas le malin. Ensuite, je suis remonté sur le haut de la station pour retrouver la bonne neige. Au passage, j’ai pris un ou deux cailloux sur le chemin, le passage des gens ayant fait un peu de mal à la piste. Enfin arrivé sur le haut, j’ai un peu tourné sur la même piste avec un bon rapport montée/descente et en calculant combien de fois je pouvais la faire. Au final, j’ai pris le dernier télésiège à 12h57, soit 3min avant la fin du forfait, une demi journée bien à fond, sans pause sauf sur le télésiège à discuter avec des inconnus.

Une première sortie qui fait du bien, même si c’était un peu jour blanc.

Total sortie ski : 1

Voici quelques photos :

Lors d’une presque belle journée d’Octobre, nous voilà parti avec Loïc pour faire une petite ballade dans sur la chaine du Jura (et oui, pour une fois). Nous partons du col de la Faucille, depuis la station de ski où nous découvrons que le blanc est la couleur qui prédomine, mais la neige ne nous a pas vraiment gêné, c’était plutôt amusant.

Nous sommes bien content d’avancer un peu pour nous réchauffer. Malgré le temps, nous rencontrons pas mal de gens sur le chemin. Nous avons même vu des Chamois en contrebas. On dirait que le chemin vers le Colomby de Gex est bien fréquenté. Le sentier est agréable, globalement plat en suivant la crête et avec une superbe vue sur le lac Léman et la chaîne du Mont Blanc (lorsque la vue n’est pas masqué par le brouillard). Arrivé au Colomby, nous n’avons pas trop trainé et nous sommes rentrés aussitôt.

Voici quelques photos :

Et voici le tracé :

Agrandir le plan

Télécharger le tracé (.kmz à ouvrir avec Google Earth).

Pour suivre l’ensemble du stage, voici les liens :
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Nous voici arrivés au dernier jour de ce stage en ayant accompli l’exploit de gravir le plus haut sommet du continent avec un jour d’avance sur le programme. Du coup, nous avions décidé de faire une journée assez tranquille (enfin, nos pieds ont décidé pour nous pour être exact).

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C’est enfin LE GRAND JOUR !!!
Après nous être couchés tôt la veille, réveil à 1h15 du matin après une nuit courte mais reposante, malgré le bruit de certaines personnes qui semblaient ne pas supporter l’altitude (je ne serais pas plus précis pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes). Nous prenons notre petit déjeuner et nous voilà partis en pleine nuit pour une journée des plus mémorables…

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Après le choix délicat de la veille, nous avons décidé de faire l’ascension du Mont Blanc par la voie normale. Toutefois, cela nous oblige a le faire en trois jours. Nous voilà donc parti en direction du refuge de Têtes Rousses, seul problème, le Train du Mont Blanc n’était plus ouvert…

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Nous avions rendez vous au téléphérique de l’Aiguille du Midi à 9h, objectif : “l’arête des cosmiques”. C’est une course assez classique par sa proximité de l’aiguille du midi et par sa beauté. Mes amis belges du gites l’avait fait la veille et m’en avaient dit que du bien.

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Début des hostilités.

Après une bonne nuit (même si je me suis réveillé toute les heures), debout à 7h. Un militaire de 25 ans qui était dans notre chambré dormait toujours alors qu’il nous avait fait tout un discours comme quoi il devait partir tôt et qu’il se levait tous les jours à 6h00… mais apparemment pas aujourd’hui (avec mes amis belges on c’est bien marré en voyant qu’il était toujours là).
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Cela faisait longtemps que gravir le Mont Blanc me trottait dans la tête, le fait de le voir tous les matins en se levant accentuant le phénomène. Je me suis décidé quinze jours avant le stage. En fait il me restait des jours de congés et je pensais les prendre en octobre/novembre en fonction des dates des stages Mont Blanc. Naïvement, je pensais que l’on pouvait faire le Mont Blanc toute l’année mais en fait non. C’est possible (sans trop de risque) seulement de début Juin à fin Septembre. Du coup il ne me restait plus trop le choix et j’ai du boucler toutes les préparations en moins de deux semaines. Le plus compliqué a été de faire les chèques et de trouver l’équipement.

La veille du stage, je devais être à Chamonix avant 19h pour récupérer les chaussures d’alpinisme, les crampons et le piolet. Seul problème, j’étais au fort de Saint Eynard (Grenoble) l’après midi et bien content d’y être. Départ donc assez tôt pour arriver à temps. Les gens sur la route n’avançaient pas et je me demandais si j’allais être en retard, mais ne leur en voulait pas vraiment, surtout quand ils avaient “police” écrit sur leur voiture.
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