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Nous voilà reparti avec Loïc pour faire une nouvelle course. Au début nous voulions simplement faire une petite rando vers Annecy, mais en regardant un peu ce qu’il y avait, on est parti sur l’idée de faire les Dents de Lanfon en passant par les crêtes.
Nous commençons au parking de l’accrobranche de Talloires où nous avons une première très joli vue sur le lac d’Annecy depuis le départ des parapentes. Nous prenons la route forestière pour rejoindre les dents de Lanfon qui sont bien indiquées jusqu’à une piste complètement déformée par une coupe de bois. Nous continuons sur le chemin qui nous semble le plus logique. Nous avancons tranquillement et nous croisons un marquage assez récent ressemblant à un chemin d’une course pédestre, partant un peu n’importe où dans le bois. Nous décidons de continuer sur le gros chemin mais au bout d’un petit moment, nous faisons demi tour car nous trouvons que nous descendons un peu trop. Nous revenons donc à ce fameux marquage et nous nous y engageons sans savoir où nous allons atterrir. Le chemin est assez raide et le poids de tout le matériel de grimpe se fait un peu sentir.
Nous arrivons enfin à une sorte de col, nous croyons que c’est le col des Frêtes, mais en fait celui ci est un peu plus loin. Arrivé à cette sorte de col ou mini crête, nous commençons à nous demander où est le chemin. Nous croisons alors un père avec son fils de 8ans qui se baladent dans le coin et le père se demande justement si ils font faire la crête, par contre il ne connait pas le départ. Nous attendons sa femme et le reste de la famille car sa femme connais un peu mieux le chemin. Arrivée avec sa petite fille de 4 ou 5ans, elle dit clairement à son mari que c’est trop dangereux pour les petits et qu’il est hors de question de se lancer la dedans et d’ailleurs elle ne sait pas trop où est le départ…
Nous relisons un peu le topo, nous regardons les différents chemins qui s’ouvrent à nous. Soit nous allons sur la gauche et nous longeons le rocher, soit nous partons vers la droite pour rejoindre un pierrier un peu plus bas. Nous décidons de partir à gauche et heureusement, ce fut le bon choix, nous voyons quasiment tout de suite des câbles qui marquent le départ.
Nous nous équipons et nous attaquons les hostilités. Le début est assez tranquille est le chemin facile à trouver car il suffit de suivre le câble. Nous arrivons ensuite dans une brèche dans la montagne. A ce moment là, pas trop de question à se poser, il faut partir vers la droite. Au bout d’un moment, nous prenons de la hauteur, et nous voilà vraiment sur la crète avec un peu de gaz. A partir de là, le chemin est moins clair, ou plutôt il y a plein de chemins différents qui finissent tous par se rejoindre. Nous avançons en corde tendue en mettant quelques points d’assurages par ci par là car il y a vite du vide, par contre la vue est vraiment magnifique, en dominant bien le lac d’Annecy. Chose amusante, côté lac d’Annecy, il faut grand beau, et de l’autre côté les nuages noires sont bien présents et menaçant.
Ensuite, nous tombons sur le seul et unique équipement de la crête. C’est une sangle avec un maillon rapide pour faire un rappel. N’étant pas encore très au clair pour les techniques de rappel, nous préférons nous assurer comme en moulinette et en désescaladant. Nous continuons notre chemin sur la crête sans vraiment savoir à chaque fois si c’est le bon chemin. De temps en temps nous trouvons de gros point rouge marqués sur la roche, mais des fois nous les voyons après avoir pris un autre chemin. En fait ce n’est pas bien grave car la difficulté n’est pas bien différente, le tout est d’avancer en se sentant rassurer.
Après cela, nous arrivons sur un sentier, mais grâce à nos topos (CAF Chambéry et CampToCamp), nous n’avançons pas trop sur ce chemin. En fait, il y a un point rouge au début du chemin, nous prenons à gauche puis quelque mètres plus loin, il faut monter dans une chemin sur la droite (un autre point rouge nous rassure sur le bon chemin, mais ce point n’est pas visible du chemin). Nous commençons à entendre un couple qui nous suit, un peu au loin. En fait un peu après nous les voyons faire le rappel.
Nous continuons à avancer, et nous voilà vers la fin de la partie grimpe. En effet, nous arrivons au dernier obstacle avant la dernière dent et le début du chemin de retour. Soit nous devons gravir un mur, soit passer par un petit trou. Le mur ne semble pas évident et le trou très amusant, nous choisissons donc le trou. Il faut commencer par monter sur une plateforme sans tomber et ensuite faire passer les sacs sans les faire tomber. En effet, on ne passe pas avec les sacs sur le dos alors il faut bien s’organiser pour cela. Dans notre cas, nous avons attacher les sacs sur la corde pour les tirer après être passer, puis le second suit.
Nous voilà enfin arrivée au somment de la dernière dent. Le temps commence à devenir inquiétant et l’orage plus très loin. Nous décidons quand même d’attendre le couple qui nous suit pour s’assurer qu’ils arrivent au bout correctement. Nous descendons ensuite avec eux et à ce moment là, la pluie commence à tomber. Heureusement nous avons fini la grimpe et nous avons bien rangé la corde, mais le chemin est vite glissant et chacun à notre tour nous évitons de justesse de glisser.
Sains et saufs, nous arrivons tous aux chalets de l’Aulp Riant Dessous. Nous nous séparons et nous partons direction le col des Frêtes pour rejoindre la voiture. Après avoir passé le col, le temps s’étant calmé, nous mangeons enfin nous un arbre car nous avions préféré de finir la grimpe avant que la pluie ne nous tombe dessus. Après ce repas bien mérité, nous redescendons bien tranquillement à la voiture sans accrocs.
C’est une ballade très sympathique et pas très difficile. La vue vaut vraiment le coup, il suffit d’avoir un peu d’assurance. Il y a moyen de partir d’autres endroit, le plus facile étant surement le restaurant du chalet de l’Aulpe (ou même d’Alex).
Pour conclure, c’est une classique qu’il faut absolument faire.
Quelques photos :
Le tracé :
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Publié par Louis dans Escalade
De retour à la Nationale.
Maintenant que je connais l’endroit, j’emmène Loïc avec moi pour notre première longue voie ensemble. Arrivé sur place, nous croisons deux habitués un peu agés qui passent devant nous, nous montrons un peu le chemin… car en fait… il y avait deux ou trois fois où je n’étais plus très sur du chemin.
Nous prenons notre temps pour monter, pour revoir les manips de corde et bien s’assurer. Nous arrivons en haut de la voie en sortant par la grotte du Trou de la Mule. Nous mangeons au frais à cette endroit avant de sortir au soleil qui tape fort.
Cette fois, au lieu de redescendre directement, nous partons direction le plateau du Salève. Pour cela, nous prenons le sentier des Etournelles. Nous arrivons ensuite vers le drapeau de Savoie peint sur le sommet. Vu du bas, on a l’impression que c’est inaccessible, mais en fait le sentier est juste en dessous. Arrivés au plateau, nous faisons un tour à la table d’orientation et nous admirons le paysage. Puis nous redescendons par la Grande Gorge pour revenir jusqu’à la voiture.
Une bonne ballade avec pas mal de marche mine de rien.
Quelques photos :
Le tracé :
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Après une courte nuit en bivouac au chalets de Bise, ou plutôt une nuit de camping vu que nous avions la voiture juste à côté, le réchaud et tout l’équipement… donc après une courte nuit, nous partons avec Annick et Nuno pour une petite ballade au sommet des Cornettes de Bise.
Le début comment par l’ascension du col du Pas de la Bosse, un très beau petit col que nous avions déjà fait la veille. Ensuite, on monte pendant un petit moment dans un grand couloir. A ce moment là nous avons croisé pas mal de monde, mais l’esprit était très sympathique. Ensuite, on traverse le rocher pour longer une petite crête par la suite où l’on commence à apercevoir le Lac Léman. Puis, dernière montée vers la croix des Cornettes de Bise où un très beau panorama s’offre à nous.
Juste avant de redescendre, nous passons juste à côté d’un troupeau de jeunes bouquetins qui étaient en train de s’amuser. Un tableau vraiment beau à quelques mètres de nous.
Puis vient la descente, où nous faisons un petit tour en Suisse (dans le Valais). On descend dans une sorte de cirque au caractère un peu lunaire avec des rochers qui sortent par ci par là au milieu des névés sur lesquelles nous avons bien rigolé en glissant dessus.
Ensuite, nous nous dirigeons tranquillement vers le col d’Ugéon en admirant les innombrables fleurs se trouvant dans le coin. Enfin, nous redescendons vers les chalets de Bise pour terminer cette très belle boucle et boire un petit verre pour célébrer la fin de ce bon week-end.
Niveau statistiques cela donne :
- dénivelé : +950m / -950m
- temps : 6h + 1h pause (en prenant notre temps)
Voici le profil en long de cette promenade :
Et voici le tracé :
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Publié par Louis dans Escalade, tags: bise, varappe
Début Juin, l’époque idéale pour profiter pleinement des longues journées.
Je suis parti avec Annick et Nuno pour un we grimpe / camping / rando aux Cornettes de Bise.
L’arrivée sur les lieux était impressionnante. On se retrouve dans un regroupement de petit chalet enclavés dans un trou charmant entouré par les impressionnantes Cornettes de Bise d’un côté et des cols au autres endroits. Le panorama est vraiment beau rien qu’au départ.
Après avoir pris un petit remontant avant de commencer la journée (en essayant d’esquiver les moustiques), direction le Pas de la Bosse. La première idée était de trouver le départ d’une arête qui paraissait très belle, mais très longue. Ce fut chose faite au bout d’un moment, le départ paraissant faisable mais pas si facile que cela. Nous continuons ensuite de contourner la falaise et les différents sites de grimpes jusqu’à arriver à une voie qui nous plaisaient : Blue Migou (le migou étant en fait l’autre nom du Yéti, cf Tintin au Tibet).
C’est une longue voie de 6 longueurs en 5b obligatoire. La cotation des longueurs est assez bizarre. La première longueur est sensée être facile, mais l’un des premiers pas n’est pas évident (où bien on a raté qqchose), et la partie en 5c semblait plus facile. Il faut dire que pour ma part, j’étais bien content que Nuno soit passé tout le long en tête, cela semble tout de suite plus facile.
Les relais sont assez facile à trouver, même si certains semble un tout petit peu vetuste n’était constitué que de sangles. Un très bon topo sur : http://www.chablais-grimpe.com/bise/bise_voiesfaucon.php?f=0
La redescente en rappel s’est passé sans problème (pour ma première). C’est vrai que le rappel peut vite se compliqué (on a cru qu’on avait coincé la corde, mais en fait elle s’est vite débloquée).
Ensuite, l’arrivée en bas nous a permis de voir un joli coucher de soleil sur les Dents du Midi et sur les montagnes alentours (tout en continuant de se faire dévorer par les moustiques qui nous nous auront vidé toute la journée, même pendant la grimpe, impensable de voir des moustiques à cette altitude…)
Quelques photos :
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Publié par Louis dans Non classé
Dimanche à Bastia. C’est le jour pour une vraie rando après l’échauffement de la veille.
J’avais repéré un chemin de randonnée partant de Bastia, pour cela il me suffisait de prendre le bus (toute une histoire de prendre le bus en Corse, surtout quand il y a 3 arrêts au même carrefour sans aucun affichage). D’après ce que j’avais vu et d’après la vitesse moyenne d’un randonneur j’avais prévu de m’arrêter au premier col, ou au pire monter jusqu’à une certaine heure et faire demi-tour pour rejoindre le bus (surout que je ne partais qu’avec des baskets, 2l d’eau et un sandwich).
Je continue ma route, et un peu plus tard, après avoir profiter d’une belle vue en hauteur sur Bastia, je traverse le village de “Ville-di-Pietrabugno” (ça c’est du nom). Et là, surprise, je dépasse mon coureur qui buvait à un bassin. Je commençais à être chaud et cela m’a redonné un coup de pêche supplémentaire.
A partir de là, le chemin devient un peu moins raide, un peu plus à l’ombre jusqu’à arriver sur un tout petit plateau avec une vieille bergerie. A cette endroit, je crois un groupe complet de coureur avec l’équipement au complet en train de parler du monte Stello, en disant que c’est un bel endroit mais que c’est vraiment trop loin pour y aller en courant.
Je continue mon chemin et j’arrive à un superbe endroit “Bocca di San Leonardo” (j’ai l’impression que “bocca” veut dire “col”). C’est une sorte de roc arrivé à un col où il est possible de voir la mer des deux côté du cap corse. Vraiment très joli. Il y a même une petite cabane surement utilisée par les bergers. A cet endroit j’ai croisé un couple qui prévoyait de faire le tour du cap, mais il était un peu comme moi à ne pas savoir où on était exactement (je n’avais pas de carte et la leur commençait un peu plus loin). La seul indication qu’il avait c’était une chapelle sur leur route.

Je décide de les laisser manger pour avancer un peu et trouver un autre endroit pour manger. Un peu plus loin, j’arrive à un petit sommet tout plat. A ce moment là, en voyant l’altitude, j’en déduis que j’ai largement dépassé l’objectif que je m’étais fixé (j’ai déjà passé deux col et arrivé au sommet suivant). Et hop +1 pour la motivation. Il se trouve que ce sommet est un croisement entre deux chemins : le rouge ou le jaune ? Je vois pas très loin de là un panneau indiquant une chapelle, je décide donc de suivre ce chemin pour recroiser le couple au cas où.
A partir de ce moment, le chemin change d’aspect. L’environnement devient un peu désertique avec quasiment que des cailloux et une ou deux vaches.

Je longe la crête d’un sommet et j’entame une descente pour me rapprocher de la chapelle. Juste avant d’arriver je crois deux madames en train de faire le plein à une source (bon à savoir). On discute un peu fleur et chiffon et je leur dit que j’ai vu un panneau indiquant “Monte Steppu”. C’est en fait le somment dont parlait les coureurs… je leur demande à combien de temps il est et elles me répondent bien 2h30-3h… aie, cela va faire un peu juste car il ne me reste pas tant de temps que cela. Mais en même temps, je leur demande combien de temps elles ont mis pour faire leur ballade et je me rend compte que je vais légèrement plus vite.
Je les remercie pour les infos et je décide d’aller manger à la chapelle un peu plus loin et de décider si je vise le mont ou pas. Pendant que je mange, je revois les deux madames et le temps commençant à se gâter, elles me proposent de redescendre avec elle sur une ville pas très loin et de me ramener ensuite sur Bastia (après avoir qu’elles aient été surprises d’apprendre que je venais de si loin). Très poliment, je décline leur très gentille proposition mais j’avais vraiment envie d’aller voir ce somment et de revenir à pied.
Je décide de ne plus trop trainer et d’accélérer le pas. Mais à partir de ce moment là, ça commence à être dur. Le soleil a laissé la place au brouillard, la transpiration commence à geler sur mes bras et les jambes commencent à se faire sentir… mais le somment n’est “sûrement” pas très loin. Je suis content de voir les kairns tous les 5m qui m’évite de me perdre (j’ai failli me perdre à un moment où il fallait grimper un tout petit peu, mais ne voyant plus aucune marque, je fis demi-tour avant de retrouver le chemin).
Je croise différentes personnes qui me donner quelques indications dont un vieux baroudeurs qui me regarde et me dis qu’il me reste 35min avant le somment. Je continue sur ma lancer et j’essaie de tenir ce chrono.
Pour m’aider, un chien me montre le chemin (un chien qui suivait un autre groupe mais qui n’appartenait à personne). Ce chien m’a montré le chemin jusqu’au bout (même si des fois j’étais devant). J’arrive au somment pile poil avec le timing indiqué, et là je regarde le superbe brouillard qui est présent. Je devine très rapidement un rive au loin, mais c’est bien tout ce que j’ai pu voir.
 
Je ne m’éternise pas et je commence la redescente. Il faut que je me dépêche pour ne pas manquer le bus. Pour cela, je me mets à courir de temps en temps, la fatigue c’est dans la tête. Au bout d’1h30 de descente, je me retourne et je vois le monte Stello tout dégagé… mais tant pis pas le temps de trainer. La descente fu assez rapide et au final j’ai eu largement le temps de prendre le bus.
Pour résumer, cette rando a été très belle et je crois que c’est une des plus longe rando que j’ai eu faite sur une seule journée :
- 10h de marche
- 33km (spécial pour Poy)
- dénivellé +1800m / -1800m
Voici le profil en long de cette promenade :
Et voici le tracé :
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Après une semaine de boulot intensif, le we de ma semaine en Corse est arrivé.
Vu que le plan plongée est tombé à l’eau (il me fait toujours marré ce jeu de mot bidon), je décide d’aller me ballader pas trop loin, histoire de voir un peu du pays.
Pour cela, je vais sur www.geoportail.fr histoire d’avoir les carte IGN et voir les chemins de randonnée les plus proche, sachant que je n’ai pas de moyen de locomotion. Je choisis donc de partir pour la Chapelle de Santa Maria.
Je prend donc mon petit sac avec un pic-nic et de l’eau et me voilà parti. Je commence par suivre la route pendant un petit moment pour atteindre le hameau de Furiani où se trouve une petite tour au pied de laquelle j’ai vu une future mariée se préparé avec plusieurs personnes pour la féliciter. Chose amusante pendant mon séjour, j’ai souvent croisé des voitures de CRS, même dans des endroits reculé comme celui là. J’ai également croisé un octogénère qui se moquait d’eux (une fois que j’ai eu déchiffré ce qu’il me disait).
Une fois à Furiani, le sentier commence en fait derrière un portail et ce sentier est plutôt une route forestière qu’autre chose mais le cadre est sympathique. J’ai été surpris de voir que c’était très verdoyant avec des plantes que l’on trouve en général dans des endroits humides.

En gros, une petite rando tout tranquille histoire de se reposer un peu.
Voici le profil en long de cette promenade :
Et voici le tracé :
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Publié par Louis dans Voyage
C’est à l’occasion d’un déplacement professionnel que je suis parti à Bastia pour une semaine.
Tout d’abord, ce fut la première fois que je prenais l’avion. Pas de stress, mais plutôt une excitation pour voir à quoi cela ressemble. En gros, c’est comme le train sauf que le décollage est très rapide, avec une grosse accélération. Par contre, j’ai été surpris par la finesse de l’atterrissage, je m’attendais à sentir un choc et en fait non, mais cela venait peut être du fait que l’avion était assez gros.
 
Ensuite, j’ai pu profiter des fins de journées, de belles journées (merci Joanne) : petite balade au bord de l’étang de Biguglia, promenade sur la plage, soirée zook/salsa en paillote, exploration des alentours… (après de bonnes journées de travail bien entendu).
Une fois sur place, il y a quand même des choses qui choquent quand on vient de “la métropole”. Tout d’abord, on est plus en Corse qu’on est en France et ça se sent par plein de petits détails : l’accent, la prononciation des noms, les panneaux dans les deux “langues” (pour ne pas avoir des panneaux criblés de balles), l’écusson Corse très présent, plusieurs noms pour une même rue, les bus sans ligne ou horaires affichés… en gros là bas tout le monde se connait et on vit au rythme local.
  
Après tout cela, deux randonnées pendant le week end que je détaillerai dans d’autres post. A la base j’avais prévu de faire de la plongée mais GoogleMaps étant complètement faux en corse (décalage de 30km) j’ai du prévoir autre chose (de toute façon il y avait trop de houle ces jours là).
Pour résumer la Corse c’est très beau, les gens sont sympathiques et encore d’après ce qu’on a pu me dire, je n’ai pas vu les coins les plus jolis.
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Une petite randonnée, ou plutôt une promenade vers la chapelle du Mont du Chat depuis le Col du Chat.
Au col, il suffit de partir au nord (à droite quand on vient du Bourget du Lac) et de suivre les panneaux. Il n’y a aucune dénivelée, le chemin est agréable quand on quitte la route. Une bonne promenade à faire quand on a pas beaucoup de temps et que l’on veut voir le lac du Bourget depuis différent belvédère.
Un petit panorama du Lac du Bourget :

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Publié par Louis dans Escalade
Enfin !!!
Après plusieurs mois de décalage à cause du mauvais temps ou d’indisponibilité, j’ai enfin pu faire cette longue. Un grand merci à Annick pour cela.
La Nationale est une longe voie pour débutant (elle est faite pour moi lol) mais il faut vraiment connaitre le chemin avant de s’y lancer car il y a plein d’itinéraires possible et on a vite fait de s’éloigner de la voie et de ne pas trouver son prochain relais. La difficulté correspond à du 4 sur une dizaine de longueurs environ. Les premières longueurs s’effectuent en corde tendue, ensuite en relais normaux. Certains passages sont bien patinés mais il est également possible de sortir légèrement de la voie pour les éviter (mais cela peut augmenter la difficulté). Certains relais s’effectuent sur des arbres mais avec un nœud de guide tout passe bien (je sors le nom car je connais ce nœud depuis cette course). La fin se termine par la traversée d’une petite grotte dans laquelle on entre par un petit trou : très amusant. Une corde de 40m suffit si l’on sait où faire les relais.
Nous sommes partis du parking du coin vers 9h, arrivés en haut vers 13h et de retour au parking à 14h. Nous avons bien trainés le temps que j’apprenne les nœuds, que je pose plein de questions à la con, de discuter avec d’autres grimpeurs, de saluer des connaissances, de renseigner des ferristes (des via ferrateurs) … mais en théorie il est possible de la faire en 3h tout compris. Il vaut mieux faire cette voie le matin pendant que la voie est à l’ombre car il faut vite chaud dès que le soleil pointe le bout de son nez. Le sentier du départ commence en partant sur la gauche puis il s’efface vite parmi les différentes options. Il est préférable de connaitre le départ de la voie qui ressemble à une petite terrasse. Quand au retour, le début est abrupte et il faut faire attention jusqu’au sentier. Il est possible de continuer à monter si l’on connait le chemin. Le sphinx n’est pas très loin et en théorie il y a un sentier qui rejoint le somment du Salève. Si l’on descend directement, il y a moyen de prendre un raccourci pour éviter d’avoir à retraverser le champ qui est en plein soleil (attention, le raccourci n’est pas indiqué, ne pas prendre le chemin avec les marques rouges, le chemin avec les marques rouges est un sentier équipé).
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Voici quelques photos :



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Publié par Louis dans Via ferrata
A peine le temps de rentrer du Granier, direction Thônes pour sa via ferrata.
La via ferrata est physique D+ (Difficile +), beaucoup de barreaux sur les bras avec des traverses sur les bras également. Le soleil était très présent ce jour là et à chaque instant on avait l’envie de sauter dans la piscine de Thônes que l’on voit pendant toute la montée.
La marche d’approche est très courte. Le panneau indique 0min et c’est presque ça. La via commence par un pont de singe pas trop long mais pas évident à négocier car il est un peu incliné. Ensuite, beaucoup de barreaux pour prendre la hauteur, des passages amusant dans la roche où ce n’est pas facile de ne pas se tirer au câble (mais possible). Il y a un premier échappatoire sur la droite au milieu de la via avant les gros passages de bras (car plus on avance plus cela se corse). Puis vers la fin, il y a un autre échappatoire juste avant la dernière partie. A ce moment là, on a le choix entre une échelle faisant face au vide mais peu physique (impressionnant peut être pour ceux qui ont le vertige) et LE dévers. Ce dévers est très physique et marqué ED (Extrêmement Difficile). Avec mon gros sac j’ai un peu soufflé lol. Ensuite, la fin constitue à faire un peu d’escalade en utilisant les trous dans la paroi pour monter. Arrivé en haut de la via on peut admirer la vue et redescendre par le chemin qui est sécurisé sur une bonne partie à cause de son caractère abrupte.
Une belle via physique, à ne pas faire si l’on n’est pas un minimum expérimenté.
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